Face au refus persistant de l’Algérie de reprendre ses ressortissants fichés S, Bruno Retailleau affirme avoir trouvé la solution : les expédier directement par La Poste.
“Quand un pays refuse de faire retour, on envoie avec suivi”, a-t-il expliqué en brandissant un bordereau Colissimo, sourire tendu.
Le dispositif, baptisé “Opération Retour Express”, prévoit l’acheminement des individus en carton double cannelure, avec trous de ventilation, coussin gonflable, et formulaire de non-objection. Le tout pour moins de 19€, remises incluses.
“C’est économique, rapide, traçable. Et si le colis revient, on le renvoie. On ne lâche rien.”
Un partenariat avec La Poste aurait été signé : les profils menaces faibles partent en Lettre Verte renforcée, les plus turbulents sont empaquetés par palette via Chronopost Défense. En cas de saturation logistique, Mondial Relay prendra le relais “sous point sécurisé”.
L’Algérie, informée du projet, a menacé de renvoyer les colis avec un sac de sable, trois cafards et une lettre d’insulte rédigée à la main. Mais Retailleau temporise :
“On ne construit pas une politique migratoire solide sans froisser un ou deux transitaires.”
L’Élysée ne confirme pas officiellement le projet, mais plusieurs sources évoquent déjà une phase 2, baptisée “Retour en vrac”, testée discrètement sur les plages de Sète à marée haute.