On pensait l’expression “sauter du coq à l’âne” simplement utilisée pour désigner un changement brutal de sujet. Mais selon une récente découverte des Archives Départementales de l’Indre, elle cacherait un passé nettement plus déviant.
L’expression d’origine serait en réalité “sauter du coq et de l’âne”, une ancienne tradition paysanne lors de rites de fertilité ruraux. Le principe : un homme, choisi au hasard (souvent le plus saoul), devait simuler des accouplements successifs avec un coq, puis un âne, devant tout le village en liesse. Le but ? Apporter prospérité, bonnes récoltes, et surtout un peu de distraction pendant l’hiver. On parlait alors de “saut symbolique” mais certains historiens évoquent des cas beaucoup plus littéraux.
“C’est un pan de notre folklore qu’on a préféré oublier, pour des raisons assez évidentes”, commente un ethnologue visiblement mal à l’aise. L’Église aurait tenté de faire disparaître la pratique au XVe siècle, mais l’expression est restée, nettoyée de son sens initial, et progressivement transformée en “du coq à l’âne” pour faire oublier les images trop explicites.
L’Éducation nationale, embarrassée, affirme vouloir reconsidérer l’usage de l’expression dans les manuels scolaires. Quant à la SPA, elle demande l’ouverture d’une commission d’enquête posthume.