Marseille – L’été 2025 restera dans les annales de la Fédération Internationale de Pétanque et de Spiritueux Associés. Avec plus de 41°C relevés sur la plupart des terrains de France, les compétitions estivales ont vu une explosion du nombre de parties interrompues pour cause de « désorientation stratégique liée à l’hydratation anisée ».
Les organisateurs affirment pourtant avoir renforcé les mesures de sécurité. « On a installé des parasols et doublé les stocks de glaçons, mais à partir du cinquième verre, les joueurs confondent le cochonnet avec une olive verte », explique Jean-Roger Mespel, président du comité régional.
Les statistiques sont édifiantes : 73 % des équipes éliminées l’ont été non pas sur le score, mais pour avoir tiré sur le pied de leur propre partenaire. Dans certains tournois, des doublettes entières ont abandonné pour “raisons médicales” après avoir découvert que les boules en acier brûlent la paume à 60°C.
Les sponsors observent la situation avec inquiétude. Ricard, principal partenaire, envisage d’introduire une nouvelle boisson « sans alcool » pour réduire le massacre, mais craint une grève générale des joueurs professionnels.
« La pétanque, c’est pas qu’un sport, c’est un état d’esprit », assure Didier, finaliste du tournoi de Vitrolles, avant de s’écrouler mollement sur le sable en déclarant forfait. Les secouristes ont aussitôt mis fin à la partie en lançant le cochonnet… directement dans une bassine de glaçons, provoquant la liesse du public.
La Fédération annonce qu’en 2026, pour éviter les drames, toutes les compétitions estivales se joueront de nuit, sous la pleine lune, et avec des boules biodégradables parfumées au pastis.