C’est une petite révolution budgétaire : selon un rapport confidentiel révélé par un stagiaire du ministère de la Santé, un Français malade générerait en moyenne 3 à 5 fois plus de richesse qu’un Français en bonne santé.
“Entre les visites médicales, les traitements à vie, les hospitalisations, les cancers bien gérés et les pilules inutiles, on parle de milliards injectés dans l’économie réelle”, précise un expert en santé publique croisé devant une pharmacie.
Résultat : pour dynamiser la croissance, le gouvernement a décidé de réintroduire progressivement l’ensemble des additifs, conservateurs, colorants et substances cancérigènes interdits depuis les années 1980.
“Il faut cesser l’hypocrisie : un citoyen en forme ne consomme rien. C’est l’inflammation chronique qui fait tourner l’économie”, a déclaré un porte-parole du cabinet.
Parallèlement, le retour de l’amiante est à l’étude, dans un souci d’équité territoriale. “Pourquoi seuls les bâtiments anciens auraient le droit à une isolation mortelle ? C’est injuste.”
Un plan baptisé “Relancer par la toux” sera présenté à l’Assemblée dès la rentrée, avec en ligne de mire une baisse artificielle du chômage grâce à la croissance exponentielle des métiers liés à la maladie.
“Nous avons longtemps combattu les maladies. Il est temps de les voir pour ce qu’elles sont vraiment : des moteurs de prospérité.”