Fatigué de devoir financer des milliers de micro-festivals “engagés”, “éco-responsables” ou “transdisciplinaires” attirant en moyenne 17 personnes et un chien, le ministère de la Culture a dévoilé ce lundi une initiative radicale : le lancement du “Festival de Trop”, un événement unique visant à concentrer tous les festivals de France en un seul lieu, sur une seule journée, avec un seul budget.
“On va tout foutre au même endroit, le public choisira”, explique un conseiller culturel en claquettes, les yeux cernés par six mois de dossiers de subventions absurdes.
Le “Festival de Trop” réunira ainsi :
- 91 scènes musicales (dont 58 techno rurales)
- 27 débats sur “le vide comme objet artistique”
- 19 projections de courts-métrages sur l’ennui en milieu subventionné
- 7 food trucks servant uniquement du quinoa froid
- Et un chapiteau de théâtre immersif où l’on enfermera les spectateurs “jusqu’à ce qu’ils comprennent”.
Des accidents sont à prévoir. “C’est voulu, on parle d’expérience totale”, a précisé la ministre, en lançant un flyer biodégradable dans une fontaine.
Pour des raisons budgétaires, le festival se déroulera dans un parking désaffecté de Creuse, entre une décharge et un élevage de mouches expérimentales.