Alors que le nombre de noyades repart à la hausse cet été, le gouvernement tire la sonnette d’alarme. Face à ce fléau estival, un comité d’experts non homologués a proposé une solution innovante : retirer toute l’eau des baigneurs avant leur entrée dans la mer, pour limiter le risque d’ingestion accidentelle.
“Le problème, ce n’est pas l’eau, c’est les gens pleins d’eau dedans”, a expliqué le ministre de la Santé sur BFMTV.
Le dispositif, baptisé « SAS DESH₂O« , serait installé à l’entrée des principales plages françaises. Chaque vacancier devrait y passer deux minutes, le temps d’être “essoré à froid”, avant de pouvoir accéder au littoral. “C’est un peu comme une essoreuse à salade, mais pour les familles nombreuses”, précise un fonctionnaire enthousiaste.
Des alternatives à la mer envisagées
Par souci de sécurité, certaines municipalités songent aussi à remplacer les plages par des zones de sable sec où la baignade serait remplacée par des “bruitages marins diffusés en boucle” et quelques jets de brume tiède.
“On garde l’ambiance de la mer, mais sans la partie où les gens meurent”, a déclaré le maire de Palavas-les-Flots, visiblement soulagé.
Des cercueils gonflables mis à disposition
En parallèle, la Sécurité Civile teste un nouveau programme baptisé “Requiem & Paddle”, où des cercueils gonflables sont distribués gratuitement aux baigneurs les plus téméraires.
“Ça flotte bien, c’est biodégradable, et si jamais il se passe quelque chose… on gagne du temps”, explique un CRS en charge du test.